Roadtrip sur le Caillou

 En un mot : sauvage!


- "Vous attendez des bagages?"
- "Ben oui, nos sacs a dos !!!"
- "Mais ya plus... Moi j'ai fini, j'ai vidé la soute!" Nous dit le mec tout sourire..!
Voilà comment tout a failli capoter...
Et on nous a filé une pochette Qantas avec un pyjama taille XXXL!
Heureusement pour nous, nos sacs (avec tout notre équipement camping) sont bien arrivés dès le lendemain.

Ainsi, munis de notre 208 et de notre matos, on est parti pour une dizaine de jour de vadrouille sur Grande Terre... à rouler à 110 sur les départementales (oui c'est permis) et à traverser des tribus kanak à 30 (sous peine de recevoir des cailloux), à dire bonjour à chaque voiture qu'on croise (même les gendarmes te font signe de la main), à acheter des fruits en bord de route sur des stands tenus par personne avec juste la petite boîte pour mettre les sous, à prendre le dernier bac de l'île (il y a des horaires? Non c'est 24/24, et si le passeur n'est pas là tu le réveilles), à traverser des mines de nickel à ciel ouvert, à rouler sur des pistes d'un rouge écarlate contrastant avec l'azur du lagon (bonjour après pour nettoyer la voiture!), à se prendre le déluge plus d'une fois, à s'arrêter encore et encore tant c'est magnifique...bref à s'émerveiller devant cette nature à l'état brut!

On a été très étonné et vraiment beaucoup aimé le côté très sauvage de l'île avec une absence quasi totale de développement touristique! A contrario, ce n'est du coup pas une destination si facile avec par exemple une population locale qui paraît peu accessible, une offre d'hébergement très limitée et au budget plutôt élevé (d'où le camping), de devoir prévoir le plein de bouffe avant de partir dans "la brousse" (le stock de pâtes!), de ne pas pouvoir s'arrêter manger quelque part sans avoir prévenu la veille ou se retrouver un soir devant un portail fermé de camping à chercher un plan b sans aucun autre camping à 50km à la ronde... Un seul gros regret : la pluie battante (en même temps on savait bien qu'on y allait en saison humide) qui nous a fait écourter notre tour au sud de l'île et gagner Nouméa en avance.
Nouméa, la seule véritable ville où tout change (pas du tout représentative du reste de l'île) et où on retrouve nos repères métropolitains... et nos touristes japonais!

En pratique, on aura fait une boucle d'environ 1300km en se posant à Poé pour son lagon et son sentier des 3 baies, à Koné pour le survol, à Hienghène pour ses cascades, sa poule, son sentier des roches lindéraliques et son îlot Hienga, à Farino pour sa localisation en pleine nature puis Nouméa et ses alentours pour ses plages (superbe Anse Vata), l'îlot Canard, la baie de Toro où trône l'épave du Mélanésia ou encore le centre culturel Jean Marie Tjibaou (où le défi numéro 6 nous attendait après avoir volontairement manqué l'étape à Phuket!).

Finalement, on aura découvert une autre facette de la Calédonie, qui ne se limite pas à ce pourquoi on venait, à savoir des plages paradisiaques! On a adoré!


















































 

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